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Résidu – Un dispositif pour 9, 11 ou 15 spectateurs
Objectif principal du projet
Résidu, est un projet qui se veut être une symbiose entre le monde qui nous entoure, l’écosystème dans lequel nous vivons tous, et différentes formes d’art, un mélange de danse, musique, vidéo. Entre ces formes circulent des informations numériques. La musique est électronique, les images sont numériques, et la danse elle aussi « s’électrise » grâce aux capteurs que porte la danseuse. Les données numériques provenant de chacune des formes artistiques s’enchevêtrent, s’influencent ou mieux encore viennent se perturber.
Les gestes dansés filtrent les images, le bruit des images granularise le son, les variations musicales influencent la danseuse. Résidu ce n’est pas une pièce avec plusieurs disciplines artistiques en présence, mais c’est plutôt un mouvement interactif continu qui se crée entre elles, ce qui est visé est une forme réellement hybride qui s’altère aussi en fonction du moment et du lieu de la représentation.
La forme de la performance
La danseuse, Carole Garriga, traverse très lentement la scène, cela dure environ 30 à 40 minutes. Une luminescence mouvante apparaît sur des écrans vidéo placés ici et là. Une projection faite d’images de variations de noir très calmes aux changements et modulations très longs comme animés d’un souffle, le même que celui de la danseuse et de ses mouvements imperceptibles qui augmentent, par l’intermédiaire des capteurs qu’elle revêt, la perception d’un mouvement de vie dans les images, le son, ou bien encore la lumière.
L’instrumentarium pour l’Espace Pasolini est constitué d’un mur de Gongs et d’un dispositif électronique en direct ; dispositif rendu possible par la configuration de l’endroit (un lieu très intime qui dispose de l’une des plus grandes collections de Tams et Gongs en France et possiblement en Europe). Notre envie est de pouvoir ainsi adapter Résidu à différents contextes. La musique est en deux couches une très grave faite de vagues en « slow motion », qui s’entrechoquent pour créer des battements et chants, similaires aux chants des baleines. Cette partie très grave est générée par des algorithmes qui sont distordus par le data venu des images et de la danse ; en retour la musique modifie la perception de la danseuse, les données numériques et le temps qui contrôle les images.
Une lente et sombre occupation de l’espace, un écosystème vivant, une granularisation du temps et de l’espace qui semblent immobiles et amènent l’audience vers une perte de ses repères sensibles.
Note sur le costume
Une tenue de soirée, qui vient souligner la puissance du féminin, en célèbrera la beauté et la douceur. Une tenue qui affirmera l’émancipation du féminin tout en sachant en protéger la vulnérabilité.
EN
Résidu, a project proposed by Myriam Gourfink (Choreographer) and Kasper T. Toeplitz (Composer) with the dancer Carole Garriga and the percussionist Didier Casamitjana, is about the symbiosis between the world which surrounds us, the mental ecosystem we (all) live in and 3 art forms, melted in one: dance, music and video. In between those, the data circulates with the help of some special sensors. Résidu is not about a piece with 3 art disciplines, but a motionless state of the continuous interaction between them creating a new hybrid form, which also responds to the moment and the place it is played in.
CHORÉGRAPHIE
Myriam Gourfink
DANSE
Carole Garriga
COMPOSITION, MUSIQUE ÉLECTRONIQUE ET VIDÉO
Kasper T.Toeplitz
PERCUSSIONS
Didier Casamitjana
Loldanse en coproduction avec l’ Espace Pasolini à Valenciennes, présentation du projet dans le cadre du festival « Les instants magnétiques » les 11, 12 et 13 avril 2018.
L’association LOLdanse est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication, Drac Île- de-France, au titre de l’aide aux compagnies conventionnées.