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L’idée, fil rouge de notre opéra, est aussi que l’enfer est aujourd’hui, maintenant, à l’intérieur de nos vies sur terre, de nous-mêmes et de nos gangrènes : notre désir de pouvoir ou de richesse, de notre fausse humanisme, à l’intérieur de nos angoisses.
Tout cela finalement ne serait donc qu’un jeu ou un rêve. Et que dans les jeux (et les rêves) tout se termine par le réveil ou le gong de fin.
Le but de ce projet est aussi d’inventer ou perpétrer (renforcer) une nouvelle forme d’art vivant (…)
Enfin le défi sera aussi de tester à quel point l’art du son (la musique) peut être brutal, violent et extrême.
Cela posera le problème du public : Y a-t-il encore un public pour la musique quand elle dépasse les normes de la bienséance et du confort ? Et de la signification ? Et quel public ? Où ? Et pourquoi la musique, à l’instar d’autres « écritures », ne pourrait être une représentation d’un monde « difficile » au contraire d’un quelconque « papier peint sonore ».
Gérard Hourbette 2018
A propos de ce projet Vidéo et Musique du « Paysage des Enfers »,( …) c’est le terme de transmutation qui me vient à l’esprit, non pas rhabiller avec des couleurs peut être plus actuelles un projet existant, mais lui insuffler une autre vie, sans nier son passé.
Là où la version originale n’était que musique (disque), mais visait déjà une forme scénique, c’est une présentation électronique – en partenariat avec la vidéo et la danse – qui a été décidée pour ce projet.
Les musiques préexistantes ne sont pas tant arrangées que superposées, amalgamées à des matériaux musicaux neufs, d’origine purement synthétique pour certains, instrumentaux pour d’autres (basses, percussions, cuivres), mais instruments comme gorgés d’électronique, sursaturés des déclinaisons d’eux mêmes, pour une musique qui, plus que « reconstruction » est une avancée en parallèle de deux mondes (sonores) fondus en un seul.
L’objet visé final est double ou a une double finalité : d’une part un film vidéo qui peut se prêter à des visionnages et écoutes répétées, en privé, mais également son inscénisation monumentale, sur grand écran et avec système sonore puissant (et imposant, acteur à part entière du projet).
Kasper T. Toeplitz
EN
COMPOSITION
Gérard Hourbette & Kasper T. Toeplitz
MUSIQUE LIVE
Kasper T. Toeplitz
CHOREGRAPHIE & DANSE
Myriam Gourfink
CREATION VIDEO
Dominik Barbier
INFOGRAGHIE
Anne Van Den Steen
SON
Zak Cammoun
REALISATION INFORMATIQUE MUSICALE
Oudoum Southammavoong
FILM PERCUSSIONS, COR
Romuald Carbados, Elena Kakaliagou
LUMIERE
Annie Leuridan
Production Art Zoyd Studios Co-production Le Phénix scène nationale, pôle européen de création, La Muse en Circuit centre national de création musicale, Fearless Avec le soutien de la DRAC Hauts de France, la Région Hauts de France, l’agglomération Valenciennes Métropole, la ville de Valenciennes